L’HISTOIRE VRAIE DERRIÈRE LE FILM
Se retrouver bloqués à 3500 mètres d’altitude, sans eau ni nourriture, avec pour seul refuge la carcasse d’un avion. C’est de la réalité dont s’est inspiré le réalisateur espagnol Juan Antonio Bayona pour son nouveau film nommé aux Oscars, «Le Cercle des neiges». Le réalisateur de «The Impossible» et de « L’Orphelinat » rend hommage aux victimes et met en images ce que l’espèce humaine est prête à endurer pour survivre.
Le 12 octobre 1972, le vol Fuerza Aérea Uruguaya 571 décolle de Montevideo, la capitale de l’Uruguay, en direction du Chili. L’avion transporte une équipe de rugbymen uruguayens partis disputer un tournoi, ainsi que leurs proches venus les encourager. 45 passagers au total, devant atterrir à Santiago quelques heures plus tard. Au cours du vol, l’avion rencontre un problème météorologique. Rien de grave, mais les pilotes décident d’être prudents et de se poser à Mendoza, en Argentine, pour la nuit.
Le lendemain, comme prévu, le voyage reprend. Les passagers embarquent à nouveau. Fernando Parrado s’installe à la neuvième rangée de l'avion, côté hublot. Son meilleur ami, Panchito, lui demande s’il peut prendre sa place pour admirer le paysage. Dans la cabine, les rugbymen s’amusent. Ils ignorent que le pilote, qui a prévu de contourner les Andes, fonce en réalité sur la chaîne de montagnes. L’aile droite de l’avion heurte la paroi d’une montagne en premier. L’avion se brise en deux. La queue de l’appareil se détache et emporte avec elle les passagers des sièges arrière. L'avant de l'appareil, lui, s’écrase sur la neige et dévale la pente comme une luge. Fernando Parrado était loin d’imaginer que ce changement de siège lui sauverait la vie. À côté de lui, son ami Panchito est mort. Douze personnes sont tuées sur le coup. Trente-trois survivent. Leur calvaire ne fait que commencer… Anouk Sarfati.
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